École

Vous êtes ici : Accueil > École > Portraits

Yasmin Afina, étudiante en double diplôme Essex puis en LL.M. Droit International Humanitaire et Droits de l'Homme (Geneva Academy of International Humanitarian Law and Human Rights)

"L’université est un des membres officiels de l’initiative « United Nations Academic Impact ». Cette dernière a organisé, l’an dernier, un concours de dissertation dont j’ai eu l’opportunité unique d’y participer et de gagner, m’ayant ainsi donné l’occasion de présenter mon travail à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York en Juin 2014 !"
Photo

Photo

Je m'appelle Yasmin, je suis indonésienne, et j'ai suivi le double diplôme franco-anglais, avec deux années à Essex puis deux années à Toulouse.

Avant de commencer le double diplôme, j'ai obtenu mon baccalauréat ES en section internationale britannique au Lycée International de Ferney-Voltaire. Malgré cela, je n'ai commencé à apprendre l'anglais qu'en 4ème. De plus, le français n'est pas ma langue maternelle. Cela ne m'a tout de même pas empêchée de candidater pour, et de réussir le double diplôme !

J'ai trouvé mes années au sein du double diplôme très enrichissantes, tant au niveau des connaissances acquises qu'au niveau de mes expériences professionnelles.
Les systèmes juridiques anglais et français sont très différents, et leur méthode de travail est tout aussi différente ! Le système universitaire en Angleterre adopte une approche plus "autonome" - les étudiants ont un faible nombre d'heures de cours en amphithéâtre, et les professeurs s'attendent à ce que nous fassions nos propres recherches et lectures de notre côté, tandis que le système universitaire en France encadre davantage ses étudiants. Ces deux approches sont très différentes et ont chacune leurs aspects positifs et négatifs. Je trouve que le fait d'avoir vécu et "testé" les deux systèmes m'a énormément aidée à, non seulement identifier quelle méthode m'allait le plus, mais cela m'a également permis de développer mes capacités d'adaptation. Étant familière avec ces deux différentes méthodes, j'ai maintenant beaucoup de facilité à m'adapter à différentes méthodes de travail de manière rapide et efficace, que ce soit dans le cadre de mes études ou de mon travail.

Du côté de l'expérience personnelle, j'ai notamment apprécié le support que l'université d'Essex consacrait au développement personnel de leurs étudiants.
Je n'avais pas l'impression que les études en elles-mêmes étaient le seul aspect important de la vie étudiante (bien que ce soit très important, je ne dis pas le contraire !). L'université essaie de donner un maximum d'opportunités aux étudiants pour qu'ils s'épanouissent selon leurs projets professionnels, académiques et personnels respectifs. Par exemple, l'université compte plus d'une centaine d'associations étudiantes et de clubs de sports. Pour ma part, ayant toujours souhaité orienter mes projets professionnels et académiques vers le droit international public, j'ai été membre et présidé le club de Modèle des Nations Unies (Model United Nations), pour lequel l'université a financé un projet à la hauteur de £2,000, ce qui n'est vraiment pas négligeable pour un projet étudiant. L'université est également l'un des membres officiels de l'initiative "United Nations Academic Impact". Cette dernière organise, depuis 2014, un concours d'essai, intitulé "Many Languages, One World". J'ai eu l'opportunité unique de participer et de gagner la première édition de ce concours en 2014, qui m'a ainsi donné l'occasion de présenter mon travail auprès des Nations Unies à New York en Juin 2014 !

Je suis en ce moment étudiante à Genève, à la Geneva Academy of International Humanitarian Law and Human Rights (2017-2018), un centre conjoint entre l'Université de Genève et le Graduate Institute. J'espère pouvoir obtenir d'ici octobre 2018 un LL.M. en Droit International Humanitaire et Droits de l'Homme.
En même temps, je travaille également en tant que consultante à temps partiel (project assistant) à l'UNIDIR (United Nations Institute for Disarmament Research). Je travaille précisément sur un projet dans le domaine de la cybersécurité. Avant d'être recrutée en octobre 2017, j'ai effectué un stage au sein du même institut pendant l'été, où j'ai effectué de la recherche en désarmement nucléaire et sur les systèmes d'armes létales autonomes.

À la suite de mon master, j'ai pour projet d'effectuer un doctorat dans le domaine du désarmement et du droit international - précisément sur l'utilisation de caractéristiques autonomes dans le cadre des conflits armés, tels que dans les systèmes d'armes par exemple. Néanmoins, je suis encore en pleine concrétisation de ce projet, car sa réalisation dépend énormément de l'aspect financier - je dois trouver et obtenir une bourse pour cela !

Sinon, à long terme, je souhaite travailler dans le domaine du "policy making" et du désarmement, un domaine dont je suis tombée amoureuse à la suite de mon stage auprès du Bureau des Affaires de Désarmement des Nations Unies (United Nations Office for Disarmament Affairs). Pour cela, j'attends en ce moment mes résultats de l'épreuve écrite du concours d'entrée pour devenir fonctionnaire internationale au sein des Nations Unies (Young Professionals Programme - Programme Jeunes Administrateurs de l'ONU).


En appuyant sur le bouton "j'accepte" vous nous autorisez à déposer des cookies afin de mesurer l'audience de notre site. Ces données sont à notre seul usage et ne sont pas communiquées.
Consultez notre politique relative aux cookies