Il y a quelques semaines, nous avions le plaisir d'annoncer
les performances de trois de nos étudiantes lors de la finale du concours de plaidoirie ORAS. Aujourd'hui, nous vous livrons les réactions de Roya,
Léna, et
Marie, suite à cet évènement majeur. Retrouvez ci-dessous le témoignage de Roya Kamali Ardakani :
Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis en première année de licence de droit français et droit anglo-saxon. J’ai toujours voulu faire les études du droit et je savais que dans ma carrière professionnelle, je ne voulais pas me limiter au droit d’un seul pays; j’ai donc choisi cette licence particulièrement en raison de son approche européenne/internationale dès la première année, où on se concentre à la fois sur le système juridique français et le système juridique des pays de Common Law.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à vous inscrire au concours ORAS ?
J’ai toujours été très active même pendant le collège et le lycée, je ne me limitais jamais aux seules matières obligatoires et je candidatais à chaqe fois aux compétitions et aux concours. Je crois que dans chaque compétition, même si on ne remporte pas la victoire, on aurait la chance de gagner de l’expérience et apprendre quelque chose de plus. C’est pour ça que quand j’ai vu l’annonce pour la compétition de plaidoirie ORAS, je n’ai pas hésité à m’inscrire.
Comment vous êtes-vous préparée aux plaidoiries ?
Ma préparation consistait principalement en mes propres recherches car le sujet de premier round (English Criminal Law) et le sujet de final (English Contract Law) étaient les matières que je n’avais pas encore étudié à la fac . J’ai fait les recherches sur internet, j’ai lu les livres empruntés à la BU, j’ai trouvé les cours en ligne et bien sûr, j’ai demandé de l’aide à mes professeurs qui ont très gentiment pris le temps de m’expliquer les notions que je trouvais compliquées.
Quelles sont vos impressions suite à cette finale à Paris ?
Je suis très reconnaissante et honorée d’avoir eu cette chance de participer et gagner une compétition bilingue de plaidoirie en ma première année de licence, dans une ambiance très professionnelle à Paris et cela grâce aux efforts de l’association ORAS et l’université Toulouse Capitole. Je suis également fière de tout ce que j’ai accompli, fière d’avoir eu le courage de m’inscrire à une compétition si difficile et d’avoir réussi à travailler en même temps sur mes cours et mes séances de TD à la fac et sur le sujet de ma compétition.
En quoi l’expérience de ce concours de plaidoirie vous aidera dans vos projets ?
J’ai eu la chance de faire les recherches sur de divers sujets et d’apprendre en profondeur certaines notions que les autres étudiants vont apprendre dans les années à venir, notamment dans Contract Law qui est devenu une de mes matières préférées. Cette expérience m’a permis de découvrir de différentes branches de droit et cela pourrait beaucoup m’aider quand il est temps de choisir ma spécialité pour mes années de Master.
En plus, j’avais l’opportunité de me présenter aux juges de la compétition et échanger avec eux; ce qui était une expérience très enrichissante. La compétition m’a également permis de me faire des amis au cours de cette compétition ; les étudiants brillants en droit qui vont sûrement devenir « legal masterminds of tomorrow
Recommanderiez-vous à d’autres étudiants de participer aux prochaines éditions ?
Afin de participer et réussir cette compétition, il faut être vraiment engagé et il faut également pouvoir bien s’organiser et partager son temps intelligemment entre l’université et les recherches pour le sujet de la plaidoirie, parce que la compétition pourrait se dérouler dans une semaine où on a un ou plusieurs examens. Pourtant, je pense qu’il ne faut jamais dire non à une nouvelle expérience et à un nouveau challenge qui va nous permettre d’apprendre plus et d’approfondir nos connaissances. Ce n’est pas la victoire qui est la plus importante, mais le chemin parcouru.